Lors des Rencontres Doctorales 2025 de l’ADCESR, j’aurai le plaisir de présenter :
« Le rapport à l’altérité dans les rituels magiques autour des remèdes-racines en Angleterre au XVIe siècle »
Tassanee Alleau, Centre d’études supérieures de la Renaissance, UMR CNRS 7323
Tassanee.alleau@ymail.com
Résumé : Une part de la littérature scientifique sur la question de la magie naturelle et des plantes traite bien souvent des rituels magiques d’inspiration antique. Une renaissance de ces pratiques en Angleterre naît aux alentours du XVIe siècle, tant dans la production de secrets, de livres sur l’occulte et de traités hermétiques, que dans un certain renouvellement de la médecine, chez Giambattista della Porta, ou chez Paracelse. Le récit le plus connu reste celui de la mandragore, tandis qu’une part importante des autres rituels racinaires demeure peu étudiée. À travers cette communication, je souhaite aborder une conception de l’altérité par la réception de ces pratiques ritualisées autour des racines dans les traités imprimés et dans la médecine domestique du XVIe siècle, en particulier le lien ténu entre l’ambition de fabriquer un remède-homoncule, de respecter l’influence des sphères célestes et les analogies corporelles prêtées aux racines. N’est-elle, pour nombre de naturalistes, alchimistes et médecins de l’époque, qu’une bouche ou un estomac dans le ventre de la terre ?
Mots clés : racine, médecine, magie naturelle, plantes, renaissance
La communication sera ainsi découpée en trois parties : I. La réception des pratiques magiques ritualisées autour des racines dans les traités imprimés du XVIe siècle II. Fabriquer ou contrefaire l’homonculus : la racine et les analogies au corps humain III. Autres rituels : l’influence des sphères célestes. Elle permettra de s’intégrer dans l’axe Croyances et miracles : place de la magie dans la société et de répondre à la question – Quels sont les espaces destinés à la pratique ou à la réception de la magie à la Renaissance ?
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