Atelier – M1 Alimentation

La séance 3 du cours Préparer cuisiner interpréter (CESR, Tours, Villa Rabelais, 24/10/2024) était dédiée à l’art contemporain, et l’art culinaire, manière d’interpréter la cuisine et l’aliment différemment.

Pour se faire, des consignes générales avaient été données. Il y avait peu d’outils, de moyens et de temps. Quelques racines étaient à disposition : patates douces, gingembre, manioc, igname, taro, carottes, navets.

Plusieurs légumes racines sur la table : carottes,navets, igname, manioc, etc. .

Une trace écrite était d’abord demandée.

Trace écrite d’étudiantes.

Puis une interprétation un peu plus libre.

Les rendus ont tous été anonymisés. Les étudiant•es ont dû être confronté•es à quelque chose d’absurde et d’inconnu.

L’idée était de considérer les racines différemment de ce qu’on voit au quotidien ou dans nos imaginaires. La plupart a convoqué l’absurde ou l’humour pour produire un message ambivalent, comme ce qui avait été montré par ailleurs dans la séance 1.

D’autres, ont choisi directement une interprétation plus artistique, en réfléchissant au message après avoir choisi la forme et la technique (ce qui n’est pas la façon de faire en art).

Enfin, beaucoup ont choisi le récit comme mode d’expression, même sous forme dessinée, parce que c’est certainement la manière la plus répandue de raconter quelque chose. Ou bien par la recette ou la description littérales, là aussi formes les plus connues d’expression.

Lorsqu’on crée une recette, on passe aussi par ces nombreuses étapes, du brouillon à l’expérience, parfois l’image esthétique d’un plat déjà dressé, un goût particulier ou bien une histoire.

J’ai choisi de mettre en page les petites productions des étudiant•es :

Le livret mis en page avec les restitutions des étudiant•es. Mise en page : Tassanee Alleau
Le livret mis en page avec les restitutions des étudiant•es. Mise en page : Tassanee Alleau
Le livret mis en page avec les restitutions des étudiant•es. Mise en page : Tassanee Alleau

L’objectif lors du TD séminaire est de montrer que nous subissons toujours des biais, même par inversion, renversement ou l’utilisation de l’absurde, dans la construction de nos imaginaires collectifs.


Merci aux étudiant•es pour leur implication lors d’un atelier inhabituel pour elles et eux.

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