Les images proviennent de mon GitHub : https://lesmyriades.github.io/
Le texte original est :
The Machine
Poèmes de l’artificialité à la nature manquée
Projet d’écriture inspirée par les photomontages numériques, produits à la fois par l’humain et par la machine, un entre deux qui ne renvoie finalement qu’à l’humain seul, dans sa capacité à produire et reproduire la “nature” et l’”artificiel”, dans un cycle constant mais chaotique. Au travers de ces photomontages, l’on ne sait où se situe le réel, l’imaginaire, la lumière naturelle ou artificielle, la nature du dedans et du dehors.
Quelques explications :
Dans ce diptyque, les images sont superposées, elles procèdent d’une consigne donnée à l’intelligence artificielle, qui elle-même a besoin de la machinerie humaine pour fonctionner. L’exposition est modifiée. Des filtres sont appliqués. Après ces différentes couches de modifications, la métamorphose de l’image exprime une société qui n’aime pas l’information brute, mais la structure sur de nombreuses couches culturelles. Les fondations sont invisibles. Ici, elles s’expriment par la force des mots que génère l’esprit humain. Le mien. Aucune description ne peut véritablement expliquer ce que l’imagination nous amène à croire en voyant ces images. Elles sont destinées à être affichées sur grand écran ou par vidéo projection dans l’obscurité.
Finalement, le spectateur ou la spectatrice s’interrogent sur ce qu’est l’artificialité ? Est-ce que l’artificiel est ce qui procède de la machine ? Pourtant la machine est guidée par l’être humain. Est-ce que l’artificiel est ce qui procède d’un esprit standardisé, normé, construit sur des stéréotypes ? Car les images nées de « prompts » ou consignes sont des agrégats de la pensée humaine occidentale.
Les prompts sont simples, toutefois je ne les délivre pas ici. Je laisse les personnes spectatrices de cette nouvelle iconographie réfléchir aux consignes qui ont pu être données.
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