Poèmes générés.

Poème rédigé en 2024 sur une image créée « artificiellement » en surexposition (photographie à la une). L’image ci-dessus représente une fenêtre, en tout cas l’on distingue une ouverture vers le dehors par rapport à un dedans. On voit en transparence se dessiner une casserole sur une table avec du riz dedans, un probable voilage blanc à la fenêtre ajoute au flou global de l’image. Le dehors plein de verdure se confond avec le dedans d’un frigo plein de denrées alimentaires qui proviennent du dehors et investissent nos sphères domestiques. Le poème en anglais dit : « Rendre le sauvage de nos vies. Sur comment nous jetons nos choses comme des déchets. Sur comment nous mangeons la nourriture sans nous soucier des conséquences. »
Poème rédigé en 2024 sur une image créée « artificiellement » en surexposition. Sur cette image l’on aperçoit une fenêtre. La pièce est plongée dans l’obscurité tout est sombre mais on devine un bureau ou une forêt. Les silhouettes d’un ordinateur et d’une table sont investies par des images de forêts, de mousse et d’arbres. L’ambiance est glauque, un peu jaunâtre et verdâtre. Le poème dit en anglais : « c’est comme ça que le monde prit fin, quelque chose avait été laissé sur la table. Et le soleil dut se coucher sans que les hommes n’errent plus »

Les images proviennent de mon GitHub : https://lesmyriades.github.io/

Le texte original est :

The Machine

Poèmes de l’artificialité à la nature manquée

Projet d’écriture inspirée par les photomontages numériques, produits à la fois par l’humain et par la machine, un entre deux qui ne renvoie finalement qu’à l’humain seul, dans sa capacité à produire et reproduire la “nature” et l’”artificiel”, dans un cycle constant mais chaotique. Au travers de ces photomontages, l’on ne sait où se situe le réel, l’imaginaire, la lumière naturelle ou artificielle, la nature du dedans et du dehors.


Quelques explications :

Dans ce diptyque, les images sont superposées, elles procèdent d’une consigne donnée à l’intelligence artificielle, qui elle-même a besoin de la machinerie humaine pour fonctionner. L’exposition est modifiée. Des filtres sont appliqués. Après ces différentes couches de modifications, la métamorphose de l’image exprime une société qui n’aime pas l’information brute, mais la structure sur de nombreuses couches culturelles. Les fondations sont invisibles. Ici, elles s’expriment par la force des mots que génère l’esprit humain. Le mien. Aucune description ne peut véritablement expliquer ce que l’imagination nous amène à croire en voyant ces images. Elles sont destinées à être affichées sur grand écran ou par vidéo projection dans l’obscurité.

Finalement, le spectateur ou la spectatrice s’interrogent sur ce qu’est l’artificialité ? Est-ce que l’artificiel est ce qui procède de la machine ? Pourtant la machine est guidée par l’être humain. Est-ce que l’artificiel est ce qui procède d’un esprit standardisé, normé, construit sur des stéréotypes ? Car les images nées de « prompts » ou consignes sont des agrégats de la pensée humaine occidentale.

Les prompts sont simples, toutefois je ne les délivre pas ici. Je laisse les personnes spectatrices de cette nouvelle iconographie réfléchir aux consignes qui ont pu être données.

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